Discours Kermesse du 4 septembre 2011

Discours du directeur – Kermesse du dimanche 4 septembre 2011

Mesdames et Messieurs, pendant que vous finissez votre fromage et en attendant le dessert je voudrais vous adresser rapidement trois excuses et deux commentaires.

Pour les excuses, je dois d’abord vous demander de bien vouloir nous excuser pour l’inconfort de votre installation – en tout cas pour certains d’entre vous -. En raison d’une météo défavorable, nous avons dû activer notre « plan B » qui consiste à rapatrier toute l’assemblée à l’intérieur au lieu de profiter d’un espace extérieur plus vaste. Nous espérons que cela ne vous empêche pas de passer un bon moment. Vous savez que même si nous faisons généralement tout pour votre confort, la maitrise du climat ne fait pas encore partie de nos compétences.

Les deuxièmes excuses concernent ceux qui sont habitués à ce que la kermesse se déroule à la fin du mois de juin. Avec la relance depuis 2 ans de la fête des écoles de Salornay nous avons essayé de dissocier ces deux évènements sur la commune en reportant la kermesse en septembre comme autrefois : Les enfants et leurs familles bénéficient donc de leur fête de fin d’année et les aînés patientent jusqu’à la rentrée. Il semble néanmoins que cette date soit moins favorable à beaucoup d’habitués. Nous tâcherons donc de réfléchir à la meilleure date à proposer l’an prochain et nous vous en tiendrons informés au plus vite pour que vous puissiez inscrire cet évènement incontournable dans vos agendas.

Les troisièmes excuses, ce sont celles que nous ont adressées un certain nombre de nos invités à commencer par le président du Conseil général Arnaud Montebourg, la vice présidente, Evelyne Couillerot, la directrice de la délégation départementale de l’ARS Geneviève Fribourg ainsi que plusieurs élus et responsables des communes et services locaux. Nous en profitons donc pour remercier ceux qui nous ont honorés de leur présence : Jean Luc Fonteray, Maire de Salornay et vice président du Conseil général, Jean Luc Delpeuch, maire de Cluny et président de l’intercommunalité à laquelle Salornay appartient, Mme Denise Delhomme, maire de Donzy le National et présidente du CLIC, centre d’information pour les personnes âgées du Clunysois, les membres du conseil municipal de Salornay. Je remercie aussi vous tous, résidents, familles, amis, pour votre présence aujourd’hui. Vous savez que cette fête annuelle a un double objectif, d’une part elle permet de nous rassembler dans un moment chaleureux et convivial, d’autre part, les recettes dégagées par les différentes animations, jeux, buvette, permettent de financer au fil de l’année une les animations qui seront proposées à la maison de retraite. C’est pourquoi je remercie à nos convives d’être là pour nous soutenir.

Mon premier commentaire concerne l’actualité. En juin , à l’orée de l’été j’avais préparé un discours des beaux jours d’été et de lendemains meilleurs…, aujourd’hui, par ce temps maussade, je ne peux m’empêcher de dire un mot sur la consternante reculade relative à ce que nos gouvernants continuent à appeler désespérément la « réforme de la dépendance », alors qu’il ne s’agit pas de dépendance, mais de perte d’autonomie ce qui est très différent ! Annoncé depuis 2003, ce grand projet visant à mieux aider et soutenir les personnes et les services accompagnant les personnes en perte d’autonomie est à nouveau repoussé à plus tard. Savez-vous qu’à peu près en même temps , nous avons appris la nomination par le gouvernement d’un commissaire général chargé avec toute une équipe de la création de la fête de la gastronomie les 23 septembre. Un rapport de présentation de cette fête, rassemblant pas moins de 5 ministères dit : « les usagers des établissements (personnes âgées et personnes handicapées notamment) se doivent d’être impliqués et concernés lors de cette fête d’ampleur nationale ». Rassurez- vous je n’ai rien contre la gastronomie et les gastronomes, mais cette diversion annonçant simultanément au cœur de l’été l’abandon de l’essentiel, pour la valorisation d’une manifestation marginale associée aux grand chefs des relais et châteaux dont nous ne verrons pas plus la couleur que les fameuses pièces jaunes a de quoi nous faire monter la moutarde au nez. D’ailleurs, nous n’avons pas attendu le gouvernement pour faire de la gastronomie à la maison de retraite de Salornay ! Nous sommes capables d’organiser des fêtes et faire souvent de très bon repas sans l’aide du gouvernement. Ce que nous ne sommes pas capables de faire sans l’aide de nos gouvernants c’est dynamiser la solidarité nationale en allégeant le coût pour les résidents en maison de retraite et améliorer les moyens des professionnels pour faire leur travail dans des conditions meilleures.

Alors nous avons plus que jamais besoin de votre soutien citoyen pour maintenir des valeurs d’humanité et de solidarité dans une gouvernance qui dérive et abandonne tout projet d’avenir comme s’il n’existait plus de choix que d’obéir aux dictacts de la finance et de la spéculation et mène des opérations de communication dont plus personne ne devrait être dupe.

Mon deuxième commentaire nous ramène à la fête de ce jour : Quand Françoise et Aurélien, nos dynamiques animateurs ont proposés une kermesse « disco », je me suis longtemps demandé le rapport qu’il pouvait y avoir entre une maison de retraite et le disco. Généralement, nos honorables résidents ont plus été bercés par Tino Rossi, Maurice Chevalier et Edith Piaf que par les groupes « Abba » , « Village People » ou « Donna Summer ». Et bien, ce n’est pas tout à fait vrai puisque si l’on situe la période disco de 1960 à 1978, vous aviez alors mesdames et messieurs les résidents pour la plupart, plus ou moins la cinquantaine, et vous écoutiez probablement du disco dans le poste à transistors ou grâce à la télévision dans les fameuses émissions de Maritie et Gilbert Carpentier.

Evidemment, Pour ceux pour qui la musique se résume en deux catégories : La musique Classique de Mozart et Beethoven ou la variété principalement représentée par la chanson française, il faut vous y faire, les choses ne sont pas aussi simple, ainsi connaissez-vous par exemple: L’Ambient, le Blues, La Country, la Dance, l’Electro, le Folk, le Grunge, le Hip hop, la musique Irlandaise, le Jazz, le Kizoumba, le Latino, le Musette, le Negro spiritual, l’Opéra, la Pop, le Rock , la Salsa, la Techno, l’Unblack métal, la Valse, la World music, le Zouk etc.. etc… Alors pourquoi pas le « disco » pour lequel nous avons invité deux musiciens mondialement connus que nous aimons bien et dont le très large répertoire va nous permettre de revisiter au long de cette journée cette période particulièrement vivante de la musique des années 70. Je veux parler du « Duo Paname ». Je crois par ailleurs que nous recevrons aussi un groupe très spécial qui n’a pas voulu révéler son nom et qui nous fera revivre la chaleur des scènes disco. Je compte sur votre enthousiasme pour les encourager.

Je voudrais terminer en vous rappelant le mode d’emploi de la journée : En raison du temps, le spectacle du « Duo Paname » sera maintenu ici dans la grande salle à manger mais toutes les personnes qui le souhaitent sont aussi invitées à se rendre dans l’après midi aux les jeux et la buvette qui se trouvent dans le jardin. N’oubliez pas aussi de répondre aux sollicitations de nos hôtesses pour les nombreux tirages permettant de gagner des lots.

Enfin, je voudrais adresser des remerciements très très chaleureux à toutes les personnes qui ont oeuvré à la réussite de cette journée. Je vous demanderais donc une ovation pour les animateurs, les cuisiniers, l’équipe technique, les personnels soignants, tous les autres personnels venus spécialement aujourd’hui, et enfin les bénévoles sans qui rien ne serait possible !

Excellente journée à tous !

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